|
Lien vers la
Table des matières
|
LE puits
Sur la carrière, j’ai connu trois puits, le N°7, exploité, le N°6, issue de secours et le N°2. Je n’ai pas de souvenirs concernant des puits N°1, 3, 4 ou 5, qui ont pourtant dû exister.
A une époque, il y avait un puits pour une chambre d’exploitation, d’où la numérotation. Puis, avec le creusement de galeries horizontales vers de nombreuses chambres, il est resté un seul puits en service, de bonne section et bien équipé.
Le puits numéro 2 était pour moi un endroit entouré d’un grillage épais, empli de ronces, d’où émergeait un chevalement en bois. Je n’avais pas de plan et je n’en savais pas beaucoup plus. Ou j’ai oublié.
Le puits N° 6, le 6 pour les habitués, avait desservi une ancienne partie de l’exploitation, abandonnée à cette époque. Il était entretenu car servait de puits de secours.
Je me souviens qu’il était contrôlé régulièrement, par les « visiteurs de voute ». Les quoi ? J’en parlerai plus loin.
Je l’ai utilisé une fois, « pour voir » : normal, c’était « chez moi ». La section du puits était assez grande et la cage toute petite. Elle n’était manifestement pas d’origine. C’était assez impressionnant, cette « petite » cage, au milieu de ce « grand » vide.
Autre constat, ce puits était relativement sec : il y « pleuvait » peu.
Le puits N°7, LE puits, était profond d’un peu plus de 255 m. La profondeur était décomptée à partir du sol, en tête du puits. Sauf erreur, les profondeurs utilisées par d’autres ardoisières, étaient calculées par rapport au niveau de la mer.
Sa profondeur était de peut-être de 140 m, quand le niveau le plus bas était à – 130 m. Il avait été ensuite recreusé, en troisième poste la nuit, par la société « la Souterraine ».
Pour remonter les venues d’eau, une pompe d’hexaure était installée au niveau 255. De mémoire, il y avait juste l’emplacement de la pompe, sur un socle en béton, et une petite galerie.
page suivante
|
|