Société
des Ardoisières
de l'anjou

 

Souvenirs d'un ingénieur du fond


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vue d'un atelier

vue d'un atelier aux étages supérieurs


L’atelier

A chaque niveau, un « atelier » était installé dans une galerie creusée à cet effet. C’était un volume dans lequel les ouvriers d’entretien du fond, s’occupaient du stockage et de la réparation des matériels utilisés à ce niveau.

L’évolution des chantiers se faisait lentement : Exploiter deux bancs à monter, ou une chambre à baisser, prenait du temps. L’installation d’un atelier par niveau, avec béton de propreté, palans, éclairage, installation électrique, etc., était intéressante et s’amortissait largement.

D’autant que la limitation du poids par cordée limitait les voyages dans le puits. Par exemple, une haveuse ou un bull ne pouvait pas descendre ou remonter en un seul morceau. Il fallait démonter et remonter ce genre de matériels pour les changer de niveau ou les remonter au jour. A Trélazé, on disait « sur le carreau ».

Au 231, du fait de la présence de la galerie de retour des vides et du garage devant le puits,  il n’y avait pas la place, sur le plan, pour positionner une chambre.

Il y avait donc là un volume inutilisé. Il avait été décidé d’y implanter un « atelier » sur le plan d’origine. Au tout début du creusement de cet atelier, on avait trouvé une pierre d’excellente qualité. Dans une exploitation minière, on n’est jamais certain de ce qu’on va trouver, aussi, quand le gisement s’y prête, on en profite.

Au grand regret des ouvriers d’entretien, il avait donc été décidé « d’exploiter » la pierre du creusement de cet atelier, y compris avec un banc à baisser, ce qui avait beaucoup retardé son utilisation comme atelier.

Par contre, quand ce moment est arrivé, on peut dire qu’il n’y avait jamais eu un aussi grand atelier au fond.

Tout à coup, je me demande où les batteries des locotracteurs étaient mises en charge ! Sans doute la nuit, dans les ateliers ?

En attendant, l’entretien avait été installé « provisoirement » dans l’entrée d’une des chambres 116 ou 114, en cours d’ouverture.

Je parlerai de l'ouverture de l'atelier quand j'évoquerai la chute qu'il y a eu.

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